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Le blog sans titre
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13 novembre 2008

pour toi soeurette et pour les autres ...

Ma puce, tu as raison, je le sais .

Ce que je vis, ce que je suis, ma situation sont nimbés de tabous ....

Je ressens une sorte de "peur de la contagion" alors que la souffrance ne s'attrape pas comme un rhume , fut-il virtuel . Les gens en détresse sont à leur corps défendant le miroir de ce que beaucoup ont peur de devenir .

Depuis que j'ai écris ce post, 33 personnes sont "passées" le lire ...

Je peux comprendre le malaise que mes propos instaurent, ce qui, par contre, m'est insupportable c'est la suspicion quant à la sincérité de ce que je dis ou ressens.

Cela me fait penser à un de mes proverbes favoris  " qui veut noyer son chien l'accuse d'avoir la rage " ....

Je suis convaincue que pour l'essentiel de la population il est plus sur, plus confortable voire carrément vital de se convaincre que la "volonté" fait tout, volonté qu'ils possèdent "évidemment". Envisager que la dépression soit une MALADIE et pas un mélange de paresse , de faiblesse et de passivité signifie qu'elle peut toucher tout le monde.... donc eux.

J'ajouterai qu'être (réellement mais c'est une autre histoire,tant le terme a été galvaudé) VICTIME de dépression est déjà très douloureux (sans compter les problématiques sociales, familiales et métaboliques qui se greffent dessus) , devoir passer son temps à se justifier, s'expliquer, voire "s'excuser" devient vite invivable .

On a le droit de ne pas savoir quoi dire, pas celui de faire comme si de rien n'était

MERCI

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